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Le pneumothorax spontané chez la femme : à propos de 50 cas - 31/01/18

Doi : 10.1016/j.rmr.2017.10.360 
S. Baina , S. Naciri, L. Herrak, L. Achachi, M. Elftouh
 CHU de Rabat, Rabat, Maroc 

Auteur correspondant.

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Resumen

Introduction

Le pneumothorax spontané se définit par l’entrée d’air dans la cavité pleurale, en dehors de tout traumatisme ou manœuvre instrumentale. Bien que fréquente en pneumologie, cette pathologie est peu fréquente chez la femme avec une incidence qui varie entre 1,2–10 cas par 100 000 habitants Le but de ce travail est de souligner les aspects épidémiologiques, cliniques, radiologiques, étiologiques, thérapeutiques et évolutifs du pneumothorax spontané chez la femme.

Méthodes

Il s’agit d’une étude monocentrique rétrospective réalisée au service de pneumologie de l’hôpital Ibn Sina de Rabat sur une période de 7 ans.

Résultats

Il s’agit de 50 femmes sur un total de 479 cas de pneumothorax soit un peu plus de 10 %. La moyenne d’âge était de 47 ans (19 et 90 ans), le tabagisme est retrouvé dans 7 cas, un antécédent et une tuberculose pulmonaire active dans 13 cas, une notion d’exposition au feu de bois dans 2 cas, un contexte de pneumopathie interstitielle diffuse dans 6 cas (PHS, sarcoïdose et fibrose) et une patiente présente une grossesse à terme. La symptomatologie était dominée par une douleur thoracique associée à une dyspnée dans tous les cas. À la radiographie thoracique, l’atteinte était unilatérale chez toutes nos patientes avec un pneumothorax total complet dans 47 cas et localisé dans 3 cas. Quarante-sept patientes ont bénéficié d’un drainage thoracique avec un repos strict et associé à une oxygénothérapie pour le reste. Le diagnostic de pneumothorax spontané idiopathique est retenu dans 24 cas. Les étiologies retenues étaient une BPCO (7 cas), des séquelles pulmonaires (9 cas), une tuberculose pulmonaire active (4 cas), deux cas sur sarcoïdose, un cas sur PHS, deux cas sur fibrose et un cas de pneumothorax cataménial. L’évolution clinique était bonne dans 46 cas avec retour du poumon à la paroi en moins de 10jours, 3 patientes ont présenté un emphysème sous-cutané ayant nécessité une durée de drainage plus longue avec une récidive dans un cas et nous déplorons un décès.

Conclusion

Le pneumothorax spontané chez la femme se caractérise par une faible incidence. La corrélation avec la variation du cycle hormonal mériterait d’être étudiée.

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Vol 35 - N° S

P. A161-A162 - janvier 2018 Regresar al número
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